La mer ensorcelle, la mer tue, émeut, terrifie, fait rire aussi, parfois disparaît, par moments, se déguise en lac ou alors bâtit des tempêtes, dévore des bateaux, elle offre des richesses, elle ne donne pas de réponses, elle est sage, elle est douce, elle est puissante, elle est imprévisible. Mais surtout : la mer appelle.

Océan Mer de Alessandro Baricco – 1999

Une femme libre est souvent une femme seule. Cette solitude intérieure résulte de l’inadaptation ressentie face à un monde qui ne lui accorde pas toute sa légitimité. Cette solitude éloigne du chemin facile et permet d’emprunter le sentier escarpé du sujet libre. La liberté de créer sa propre existence sans ancrage en repoussant les limites de l’attachement n’est pas sans risque face à l’envoûtement de l’abysse.

“Pour être certaine de voguer librement, j’ai choisi comme équipière : la solitude.”Sauvagère

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